Contrairement aux croyances communes et on ne peut plus fausses, le cannabis ne « brûle » pas les neurones, comme ont pu vous le dire bon nombre de personnes pour vous faire peur de cette substance. En réalité, le cannabis agit de manière totalement opposée à celle-ci, puisqu’il défend et aide nos neurones.
Plusieurs études mettent en avant l’effet positif des cannabinoïdes sur les neurones affectés des souris génétiquement modifiées et avec Alzheimer. Cette maladie neurodégénérative se développe suite à l’accumulation de la protéine bêta-amyloïde en « plaques » sur le cerveau, et a pour conséquence d’endommager les neurones au point d’atteindre la mémoire. Les études n’ont pas seulement été réalisées sur les souris modifiées génétiquement, mais aussi sur celles à qui l’ont a injecté la protéine pour stimuler la formation de la plaque de protéine. Dans le premier groupe, le CBD était la clé, alors que dans le second, le THC semblait être une bonne solution pour contrôler cette maladie.
Comme nous le savons déjà, le CBD est un cannabinoïde non psychactif, c’est d’ailleurs ce qui lui permet d’être classé comme « cannabinoïde médicinal ». Il possède bien plus de propriétés, dont celle d’être un puissant antiinflammatoire, vertu très appréciée des patients qui ont des troubles liés à une inflammation. Le THC, lui, prévient les dommages sur la mémoire causés par la protéine bêta-amyloïde, mais pas seulement, puisqu’il prévient également la formation des plaques. Jusqu’en 2006 il était reconnu à niveau mondial comme le meilleur médicament pour les patients d’Alzheimer selon les résultats.
On vous l’accorde, il semble exister un léger paradoxe, comment une plante qui affecte la mémoire à court terme peut également être la solution aux troubles dégénératifs qui surgissent au niveau de la mémoire et des neurones ? Plusieurs études le démontrent, en Espagne notamment, puisqu’à l’Hospitalet de Llobregat est parvenu à ralentir l’évolution d’Alzheimer sur les souris et obtenir une amélioration cognitive grâce aux médicaments réalisés à base de cannabinoïdes. Le THC inhibe l’AChE (Acétylcholinestérase), enzyme responsable de la décomposition de l’acétylcholine, responsable de la plaque qui endommage les neurones. Il a été constaté un résultat très positif envers les patients, et pas seulement sur ceux atteints par Alzheimer, mais également par ceux atteints de démences.
Comme si cela ne suffisait pas, il a été démontré comment le CBD stimule la neurogenèse, c’est-à-dire la formation de nouveaux neurones à l’âge adulte. Certaines théories avancent que l’interruption de la neurogenèse serait un début d’Alzheimer. En 2004, une autre étude publiée confirme le pouvoir du CBD sur les neurones, ainsi que son effet de stimulation et de formation de nouveaux neurones, autrement dit, tout l’inverse de ce qu’on nous met dans les oreilles depuis les années 30.
Nous avons une fois de plus la preuve que le cannabis prend de plus en plus d’importance dans le monde, pas seulement comme thérapie alternative, mais également comme thérapie officielle, car contrairement aux médicaments de laboratoires, les solutions apportées par le cannabis ne donnent pas d’effets secondaires.
