La culture du cannabis en Guérilla est l’une des formes de culture les plus connues et utilisées depuis des dizaines d’années. Il s’agit de planter dans un lieu éloigné de la population, proche d’une source d’eau constante pour ne pas avoir à aller arroser, ce qui ne vous demandera, si tout se passe bien, de juste passer la première fois pour planter, et de revenir pour récolter !
Cultiver en guérilla possède ses avantages et ses désavantages, comme toutes les techniques. Première chose, pensez au fait que si vous plantez en dehors de votre propriété, dans un lieu où vous pouvez vous rendre, d’autres personnes pourraient y parvenir également, vous pourriez donc vous retrouver en fin de culture avec des plantes qui auront « disparues ».
Il est également possible que les insectes les mangent totalement, ayant largement le temps de s’installer vu que personnes n’ait venu les tuer. Le but de cet article est donc de vous enseigner les étapes à suivre pour arriver en fin de culture avec des plantes en guérilla de qualité que les insectes n’auront pas mangé.
Cultiver du cannabis en guérilla
La première chose à faire est de trouver la variété à planter, car si vous choisissez une génétique délicate, vous devrez lui apporter une attention spéciale pendant la croissance ou la floraison. Ceci signifie que vous devrez aller visiter votre plantation plusieurs fois, ce qui augmente les chances d’être découvert par une tierce personne. Au moins vous irez dans la zone de culture, au mieux ça sera. Il faudra donc choisir des souches dures et résistantes, comme les Skunk, White Widow ou Northern Lights.
Une fois que vous aurez vos graines, pendant leur germination, vous pourrez aller chercher un endroit adapté pour elles. Le meilleur endroit sera celui où une rivière court à côté, même de petite taille, avec des ronces et des roseaux autour, afin de rester toujours le moins à la vue possible des autres. Personne n’ira jusque vos plantes si cela demande de traverser un mur de ronces et une rivière ! De plus, en plantant près de roseaux, vous vous assurez de ne jamais avoir à aller arroser.
Une fois l’emplacement trouvé, vous devrez vous frayer un chemin parmi les arbustes, roseaux ou ronces, pour que la plante pousse en étant cachée par le reste de la végétation tout en lui faisant profiter d’un maximum de lumière. Encore une fois, vous vous assurerez de rester le plus indétectable possible.
Si vous ne pouvez pas planter proche d’une source d’eau, vous pourrez mélanger votre terre avec des polymères, ainsi, même en plantant en colline, votre sol retiendra bien plus d’humidité que d’habitude. Ceci étant, vous devrez tout de même aller arroser toutes les 2 semaines environ, ce qui peut être détectable.
L’étape de préparation du terrain est très importante. Pour cela, il vous faudra réaliser un trou dont la profondeur dépendra de la taille de plante que vous voudrez en fin de cycle. Si vous souhaitez avoir une plante de saison plutôt grande, que vous planterez en mars pour récolter en septembre, le trou devra être de 40 x 40 x 60 cm de profondeur. Si vous plantez plus tard pour garder une taille de plante moyenne, ou que vous cultivez des autofleurissantes, un trou de 20 x 20 x 40 cm de profondeur sera plus que suffisant.
Une fois votre trou prêt, vous devrez le remplir avec un bon substrat mélangé avec des engrais organiques en poudre. Si vous aller planter tôt pour obtenir une grande plante, vous réaliserez une préparation adaptée, dans le cas inverse, c’est une autre préparation que vous ferez. Choisir un substrat qui s’accord bien avec le terrain est très important, car si le terrain est sec, vous prendrez une terre qui retient bien l’humidité, comme le Light Mix de BioBizz. Au contraire, si l’endroit est humide, vous opterez pour un substrat qui sèche bien, comme le Canna Terra Professional. Si vous souhaitez que votre substrat retienne encore plus d’humidité, vous devrez la mélanger avec des polymères qui retiendront l’eau quand elle viendra à manquer. Si vous souhaitez, à l’inverse encore une fois, que votre substrat sèche plus vite, vous pourrez le mélanger avec des billes d’argile expansée.
Si vous cultivez au printemps, vous devrez mélanger votre substrat avec du humus de ver de terre, pour qu’il profite d’assez de nitrogène en croissance et développe un bon système racinaire, même en ne donnant que de l’eau dans l’arrosage. Vous devrez répéter l’application avec la même dose le mois suivant au moins, afin de vous assurer que la plante aille jusqu’en floraison avec uniquement de l’eau.
Si vous cultivez des petites plantes ou des variétés automatiques, ou bien quand l’été arrive et que la floraison arrive, vous devrez mélanger votre substrat avec du guano de chauves-souris. Vous appliquerez 2 cuillères à soupe pour chaque 7 L de terre que vous mettrez dans le trou du début. Ainsi, si vous utilisez 50 L de substrat, vous mettrez l’équivalent de 15 cuillères à soupe de guano. Vous n’aurez besoin que d’apporter en plus un engrais organique léger pour la floraison, comme le Bio Flores de Canna, que vous appliquerez de temps à autre pour assurer la meilleure récolte possible.
Pour cultiver en guérilla, il faudra aller visiter l’espace juste ce qu’il faut. Le mieux est de les laisser quand elles auront atteint une certaine taille, afin que les insectes ne les attaquent pas jusqu’à ce que vous puissiez traiter efficacement, avec un peu d’huile de Neem par exemple.
Tous les 20 jours, vous devrez passer appliquer un peu de Neem, pensez donc à prendre un conteneur assez grand pour traiter toutes les plantes, et veillez absolument à ne pas laisser de traces de votre passage, car souvent, les cultures en guérilla sont découvertes suite aux bouteilles laissées sur plante. Quand l’été arrivera, vous devrez protéger votre plantation avec le Bacillus Thuringiensis pour ne pas que les chenilles attaquent vos plantes. Lorsque la floraison arrivera, vous pourrez appliquer un peu de Propolix pour protéger efficacement contre les champignons.
Avec ces quelques conseils, vous pouvez désormais débuter la culture du cannabis en guérilla en vous assurant au minimum de pouvoir voir vos plantes pousser en bonne santé. Avec un peu de chance, vous pourriez même boucler votre première culture « sauvage » avec une herbe de qualité, sans avoir pris le risque de cultiver chez vous !
