Cuisiner est une activité relaxante qui contribue à soulager le stress et l’anxiété. D’ailleurs, il est possible de le faire seul ou à plusieurs. L’un des moments les plus jouissifs a évidemment lieu lorsque l’on goûte le résultat final. Quant à la cuisine à base de cannabis, c’est une activité encore plus amusante, surtout au moment de déguster nos mets savamment préparés. En effet, ces petits plats délicieux ont souvent une fonction récréative qui permet de socialiser plus facilement et des effets médicinaux apportant des réponses personnalisées à nos maux. En réalité, sachez qu’il n’est pas particulièrement compliqué de cuisiner le cannabis. Toutefois, pour obtenir des effets adéquats, il y a certaines étapes à respecter. Souvent, des questions se posent au moment de la préparation de ces recettes sur la quantité de cannabis à utiliser, le délai nécessaire pour que les effets se manifestent, etc.
Si c’est votre cas, sachez qu’il est totalement normal d’être confronté à ce type de doutes lorsque l’on s’initie à la cuisine cannabique. C’est pourquoi nous allons tenter de vous prodiguer les meilleurs conseils pour que cuisiner le cannabis s’avère simple et facile. Pour vous procurer des graines de cannabis de votre variété préférée, rendez-vous dans notre growshop en ligne.
Peut-on manger du cannabis ?
La réponse est oui ; dans l’absolu, il n’y a aucune contre-indication. Ressentirez-vous des effets psychoactifs ? Non.
Contrairement aux idées reçues, les fleurs crues de cannabis féminisé contiennent peu de THC (le cannabinoïde générant les effets psychotropes). En revanche, elles contiennent du THCA en quantité élevée, qui n’est autre que le format acide du THC. Le THCA se transforme en THC sous l’effet de la chaleur, celle-ci pouvant être produite par combustion, vaporisation ou cuisson. Mentionnons d’ailleurs que ces différentes méthodes ne transforment pas le THCA en THC avec la même efficacité. C’est la cuisson qui permet de profiter au mieux des cannabinoïdes.
Une autre raison risquant d’empêcher les effets psychoactifs lors de l’ingestion de cannabis cru est que le THC ne produit de l’effet qu’une fois qu’il passe dans le sang. Or le système digestif de l’être humain n’est pas destiné à l’assimilation d’aliments tels que les fleurs crues, ce qui signifie que tout résidu de THC entrant dans le système digestif sous forme de bud en sera expulsé et n’atteindra jamais le sang. C’est pourquoi vous ne verrez jamais une recette cannabique avec des bourgeons comestibles ni de l’herbe visible, car il faut d’abord réaliser une infusion des cannabinoïdes.
Comment préparer le cannabis pour le manger ?
Pour cuisiner le cannabis, vous devrez passer par certaines étapes préalables pour garantir l’obtention des effets désirés.
D’abord, nous vous recommandons de connaître la variété de graine de cannabis dont vous vous servez pour élaborer votre recette. En outre, il est préférable d’en connaître le taux de THC dans la mesure du possible. Nous vous conseillons d’utiliser des génétiques aux niveaux de THC modérés si vous n’êtes pas habitué à ingérer des cannabinoïdes. En effet, en consommant une recette préparée dans les règles de l’art, vous pourriez absorber jusqu’à 90 % des cannabinoïdes, alors que l’inhalation génère des effets instantanés mais bien moins puissants.

Précision importante : Les effets de l’ingestion de cannabis peuvent prendre entre une et deux heures pour apparaître, en fonction de la quantité consommée et du métabolisme de chaque individu. Lorsque vous mangez un plat ou un gâteau au cannabis, nous vous recommandons de commencer par de petites quantités et d’attendre de constater les premiers effets. Si après un certain laps de temps, vous n’avez rien senti, augmentez légèrement la quantité. En effet, si la dose est excessive, les sensations ne seront nullement agréables et cela prendra jusqu’à 8 heures pour qu’ils ne disparaissent.
D’autre part, vous devrez réfléchir au choix de la recette utiliser pour extraire les cannabinoïdes. Rappelons que ceux-ci sont uniquement liposolubles ; en d’autres termes, ils peuvent seulement faire l’objet d’une infusion à l’aide de matières grasses telles que le beurre, l’huile, le lait, etc. Cela signifie qu’il faudra opter pour une recette intégrant une version cannabique de l’un de ces ingrédients. C’est pourquoi la pâtisserie en général et les gâteaux en particulier sont très prisés dans ce domaine.
La méthode consiste à mélanger le cannabis avec l’une de ces substances grasses, en la chauffant petit à petit pour libérer les cannabinoïdes et les fusionner avec la graisse. Dans un second temps, vous devrez filtrer le mélange et vous assurer qu’aucune matière végétale ne subsiste. En outre, pour avoir la certitude d’exploiter tous les cannabinoïdes, nous réaliserons un processus connu sous le nom de décarboxylation.
Qu’est-ce que la décarboxylation ?
Ci-dessus, nous avons expliqué que les têtes de cannabis contiennent plus de THCA que de THC. Nous savons que la transformation du premier cité s’effectue sous l’effet de la chaleur. C’est la raison pour laquelle la combustion, la vaporisation ou la cuisson sont nécessaires pour engendrer des effets psychoactifs.
Dans le cas qui nous occupe, par le terme cuisson, nous faisons référence au processus de décarboxylation en soi. Celui-ci se produit au moyen d’une température élevée durant un laps de temps déterminé. Le cannabis commence à se décarboxyler suite à une exposition d’environ 45 minutes à une température de 104 °C. Cependant, il faut tenir compte du fait que les cannabinoïdes subissent une détérioration à une température supérieure à 148 °C. C’est pourquoi il faut éviter à tout prix d’atteindre ces températures. De même, il ne faut pas le maintenir 105 – 120 °C durant plus d’une heure. Si vous disposez d’un four et de papier sulfurisé chez vous, vous pourrez procéder facilement à la décarboxylation.
Enfin, de nombreuses personnes qui aiment cuisiner le cannabis recommandent également de laver celui-ci. Ce rinçage peut s’effectuer avant la décarboxylation, ce qui favorise d’ailleurs le séchage, mais aussi après ; auquel cas il faudra essuyer soigneusement le cannabis à l’aide d’un papier et le laisser reposer jusqu’à ce qu’il ne soit totalement sec. Si vous craignez de mouiller votre herbe, sachez que les cannabinoïdes sont non seulement liposolubles mais également hydrophobiques. Cela signifie qu’ils ne sont pas solubles dans l’eau. Le nettoyage a uniquement pour but de retirer la chlorophylle (la saveur de la plante), ainsi que la saleté ou la poussière susceptibles de s’accumuler.
Précisons que le processus de décarboxylation n’est pas strictement nécessaire si vous ne recherchez pas d’effets spécialement psychotropes. D’ailleurs, si vous ne décarboxylez pas le cannabis, le plat contiendra une quantité non négligeable de THCA, dont les effets relaxants et analgésiques sont démontrés. Si vous visez plutôt des effets médicinaux, cette option peut donc même sembler la plus appropriée.
Cuisiner le cannabis | Recettes de cuisine cannabique
Avant tout, pour pouvoir intégrer le cannabis à votre recette favorite, vous devez disposer de connaissances élémentaires au sujet de la cuisine cannabique. En cliquant sur ce lien, vous verrez qu’il existe de multiples façons de créer des infusions cannabiques pour d’autres mets. Cela peut aller de la recette la plus fréquente, le beurre de cannabis, à des liqueurs faites maison, en passant par des sauces tomate au cannabis. En conclusion, il y en a pour tous les goûts. Vous trouverez également dans cet article les quantités de cannabis recommandées pour chaque recette.
En réalité, on peut préparer n’importe quel plat à base de cannabis si on suit les étapes indispensables et si l’on sait comment l’intégrer à notre recette. Notre blog contient une rubrique consacrée exclusivement aux recettes de cuisine cannabique. Vous y trouverez de multiples recettes de pâtisseries en tout genre, mais aussi des menus complets destinés aux occasions spéciales.
Cuisiner le cannabis | Recettes cannabiques véganes
Si vous êtes végan, ne vous en faites pas ! Certes, il est vrai que la plupart des recettes à base de cannabis comprennent du beurre ou d’autres graisses animales. Néanmoins, il est parfaitement envisageable d’effectuer des infusions de cannabis d’autres huiles, comme l’huile de tournesol, d’olive voire de coco. Vous trouverez d’ailleurs sur notre blog une recette pour préparer des brownies végans au cannabis ou un succulent humus. Qu’attendez-vous pour vous y mettre ? À vos fourneaux !