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La lutte biologique appliquée à la culture du cannabis

La lutte biologique est une méthode de lutte contre les nuisibles ravageurs de cultures comme les insectes, les acariens, les nématodes, etc… les maladies, qu’elles soient fongiques, bactériennes ou virales ; ou encore les mauvaises herbes au moyen d’organismes vivants antagonistes, appelés agents de lutte biologique, du groupe des auxiliaires des cultures. Elle se base sur l’utilisation de prédateurs (nématodes, arthropodes, vertébrés, mollusques), parasitoïdes, agents pathogènes (virus, bactéries, champignons, etc.), herbivores (ou phytophages), sans faire appel à des pesticides. Le but est de maintenir les populations d’organismes bio-agresseurs en dessous d’un seuil de nuisibilité.

La plante de Cannabis est une plante propice aux infestations comme celle de l’araignée rouge ou des thrips qui peuvent être dévastatrice pour vos plantes. L’intérêt pour la lutte biologique a augmenté avec la connaissance des effets néfastes des pesticides chimiques sur les écosystèmes et la santé humaine. De plus, certains insectes particulièrement résistants peuvent également développer une immunité aux molécules les plus courantes utilisées dans les insecticides.

Chaque insecte auxiliaire de culture aura un champ d’action différent et s’attaquera à un ennemi particulier qui fait partie de son régime alimentaire. Selon l’infestation, vous aurez besoin d’un nombre précis d’auxiliaires par mètre carré afin que la lutte soit efficace.

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Une fois que les insectes sont en votre possession, pour procéder au lâché, vous n’aurez qu’à déposer le nombre d’insectes dont vous aurez besoin sur les feuilles de vos plantes. Vous pourrez les déposer en petit tas, les insectes s’éparpilleront d’eux-mêmes et partiront à la recherche de leurs pitances. Si, pour lutter contre l’infestation qui s’attaque à votre espace, vous devez déposer 2000 insectes, larves, œufs pour protéger vote espace et que le pot contient 5000 exemplaires, vous saurez que vous ne devrez y mettre qu’un peu moins de la moitié de la boite. Un petit conseil qui sera valable pour n’importe quel agent auxiliaire, évitez de les déposer sur une feuille visé par un ventilateur, ils risqueraient de tomber de vos plants.

Nous allons vous présenter une sélection d’auxiliaire de culture les plus efficaces que vous pourrez trouver dans noter boutique en ligne.

Adalia Bipunctata :

la lutte biologique appliquee à la culture du cannabisL’Adalia Bipunctata est plus connu sous son nom usuel, la coccinelle à deux points. Sous ses airs mignons et inoffensifs, la coccinelle est un des insectes auxiliaires de cultures les plus voraces qui existe dans le règne animal. La coccinelle Adalia bipunctata est un des ennemis naturels des pucerons. Originaire de nos contrées, elle peut dévorer jusqu’à 150 pucerons par jour à l’état larvaire. Les pucerons ne sont pas le fléau le plus courant dans la culture de cannabis surtout en intérieur, mais improbable ne veut pas dire impossible. Les pucerons sont des insectes suceurs qui s’alimenteront de la sève de vos plantes et produiront une substance sucrée et collante appelée miellat et sur laquelle peut se développer une maladie cryptogamique. La fumagine, qui ressemble à une couche de suie déposée sur les feuilles, est constituée par les hyphes des champignons, de couleur noirâtre par suite de la présence de mélanine dans les parois cellulaires.

Lorsqu’elle est trop abondante, la fumagine réduit la photosynthèse et peut provoquer une asphyxie des feuilles de la plante attaquée. Elle ralentit la croissance et peut affecter le rendement. La coccinelle à deux points est le plus vorace pendant son stade larvaire, une fois adulte,l a coccinelle continuera de consommer des pucerons mais à un rythme moins soutenu, de plus, elle aura les moyens de se déplacer et de quitter votre espace si celui-ci n’est pas bien hermétique. Il est donc impératif d’utiliser des coccinelles dans un stade précoce de développement. Avec une vingtaine de coccinelles par mètre carré vous devriez pouvoir contrôler de petites infestations de pucerons ; si vous êtes en extérieur, vous devriez pouvoir voir le bout de l’infestation avec une cinquantaine de coccinelles par mètre carré. Les larves devront être encore visibles 1 à 2 semaines après le lâcher ce qui impliquera le succès de l’opération.

La lutte biologique appliquee à la culture du cannabisPhytoseiulus Permisilis:

Le Phytoseiulus Persimilis est une espèce d’acariens de la famille des Phytoseiidae. C’est un acarien prédateur d’autres acariens et en particulier du tetranychus urticae, qui est un ravageur de culture bien connu des cultivateurs de cannabis, l’acarien plus communément connu sous le nom d’araignée rouge. Le Phytoseiulus Persimilis se nourrira des œufs, nymphe et adultes de l’araignée rouge. Le cycle de vie du prédateur se complète en une semaine, ce qui représente la moitié de celui de l’araignée rouge. Lors de températures élevées (30° C) ou de basse hygrométrie (moins de 60%), l’araignée rouge est favorisée. Pour une lutte réussie contre ce nuisible, il sera indispensable de détecter les foyers à temps et de contrôler les conditions climatiques. Bien évidemment, vous ne pourrez pas utiliser ces auxiliaires en préventif, l’infestation devra déjà être installé afin que les Phytoseiulus Persimilis est de quoi se nourrir, dans le cas contraire soit vos petits agents se feront la malle, soit ils mourront d’inanition. Le seul point que vous devrez surveiller sera de garder un taux d’humidité supérieur à 40% afin d’une part de ne pas favoriser l’araignée rouge qui apprécie les atmosphères particulièrement secs, et de promouvoir l’action des Phytoseiulus Persimilis. Chaque boite que nous vendons pourra vous servir à protéger approximativement 40 plantes en intérieur ou 3-4 plantes en extérieur selon la taille de vos plants. Un exemplaire de Phytoseiulus Persimilis peut à lui seul devorer 5 araignées rouges ou 20 œufs ou larves par jours.

La lutte biologique appliquee a la culture du cannabisAmblyseius Californicus:

L’Amblyseius Californicus aussi appelé Neoseiulus californicus est un acarien prédateur naturellement présent dans la région méditerranéenne et dans les zones tropicales et subtropicales d’Amérique du Nord et du Sud.  Comme le Phytoseiulus Persimilis, il appartient à l’ordre des Acariens et à la famille des Phytoséidés. C’est un prédateur efficace contre différentes espèces d’acariens phytophages, dont l’araignée rouge en particulier. Ce prédateur est très résistant, il est capable de survivre en s’attaquant à d’autres espèces d’insectes comme les thrips ou d’acariens ou en se nourrissant de mycélium et de nectar. Il peut également  survivre pendant un certain temps en l’absence totale de nourriture en attendant l’arrivée de nouvelles proies dans la culture, de même qu’il supportera plus facilement de hautes températures et une humidité basse que d’autres acariens.  Notons que l’Amblyseius californicus n’est pas aussi vorace que le Phytoseiulus persimilis. Cependant, lors de faibles densités de proies, il est plus efficace que celui-ci car son niveau de population décline moins que celui de Phytoseiulus persimilis. De plus, l ’Amblyseius californicus est incapable de détecter ses proies sur les mêmes distances que Phytoseiulus persimilis et, par conséquent, aura moins tendances à se disperser. Chaque boite contiendra environ 5000 exemplaires entre œufs, larves et adultes et vous aurez besoin d’approximativement 2000-2500 exemplaires pour protéger un espace d’1m².

Orius Laevigatus:La lutte biologique appliquee a la culture du cannabis

Orius laevigatus est actuellement l’espèce de punaise prédatrice la plus utilisée en protection biologique contre les thrips. Elle est largement répandue à l’état naturel dans la région méditerranéenne et en Afrique du Nord. Elle apparaît également spontanément dans les serres, en particulier aux mois de juillet et août. C’est un insecte ailé en forme de petit scarabée de 1-3mm en forme de goutte. Il se chargera de planter son rostre dans les thrips et les videra de leurs contenus ne laissant derrière lui qu’un exosquelette vidé de sa substance. Plus l’infestation de thrips sera massive, plus l’Orius Laevigatus se reproduira, de plus, ces insectes sont de bons limiers qui préfèreront s’installer près d’une colonie afin de ne pas avoir à se déplacer pour se nourrir. Nous vous recommandons au préalable d’utiliser les bandelettes bleues attrape insectes afin de réduire la colonie de thrips le plus possible avant d’effectuer votre lâché d’auxiliaire. Vous aurez besoin d’approximativement 100 exemplaires pour protéger un espace d’1m², la boite que nous commercialisons contient 500 exemplaires entre œufs, larves et adultes

Par principe de précaution, nous devrions tous changer nos habitudes et devrions éviter d’utiliser des pesticides sur les végétaux qui sont cultivés pour leurs consommation ou leurs utilisation par nos pairs. Désormais, vous saurez que vous aussi, vous pouvez combattre les infestations qui s’inviteraient dans votre espace, de manière complétement écologique et sans effets néfaste ni pour l’environnement ni pour votre personne.

Traduction: Joe Pardo

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Erik Collado

Con más de 10 años de experiencia en la industria del cannabis, sus experiencias y aprendizaje son la base del éxito de GB The Green Brand.

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